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Saturday 5th September 2015

Textes et photos © by Jack Harris

Cahir fut notre dernière visite et nous reprîmes la route sur la N24 jusqu'à Waterford, que nous abandonnâmes  pour emprunter la E30 pour nous rendre à Ballindinas dans le comté de Wexford.

 

Notre dernier déjeuner sur la côte irlandaise eut lieu au Maldrom Wexford situé dans la ville de Ballindinas, dans le comté de Wexford.

 

Après quoi il ne nous resta que 23 kms de route à parcourir pour atteindre le quai d'embarquement  où nous prîmes nos quartiers à bord de l'Oscar Wilde qui appareilla de Rosslare à 15 h 30 heure irlandaise, autrement dit à 16h 30 heure française. Nos montres ne tardèrent pas à avancer d'une heure.

 

 

 

Réfugié dans sa cabine, pensif et le cœur gros de devoir rentrer dans son pays natal, un pays dont les autorités gouvernementales, contrairement à de nombreux autres pays étrangers, lui ont refusé jusqu'à  ce jour la moindre reconnaissance à l'égard de ses travaux littéraires et musicaux, tout comme pour son dévouement perpétuel à défendre la francophonie à travers le monde, le poète garde en souvenirs les agréables instants qu'il aura vécus sur la terre irlandaise lors des deux voyages qu'il y effectua en 2009 puis 2015, une terre qu'il affectionne particulièrement et qui représente pour lui une source inépuisable d'inspiration pour ses nombreux écrits.

Jack Harris et son épouse Nicole sur un des ponts de l'Oscar Wilde. Une épouse fidèle et dévouée depuis quarante-six ans qui a su donner force et énergie au poète dans les moments de désespérance, lui permettant de la sorte de ne jamais abandonner son combat.

Eire, mon amour

 

 

Pays mystérieux qui a conquis mon cœur,

Qui, dans mon désespoir m’apporta du bonheur

L’amour que j’ai pour toi veut que je rende hommage

A ton peuple si noble et remplit de courage.

 

J’aurais aimé trouver sur la terre de France

Le même état d’esprit, la même bienveillance,

Il n’en est rien hélas, alors je le déplore

Et ne suis plus très fier du drapeau tricolore

 

Que j’ai servi longtemps mais qui m’a rejeté,

Usant d’ingratitude, aussi d’indignité,

Puis semble s’étonner constatant ma rancœur

Qu’il n’y ait plus en moi la plus petite ardeur.

 

Je suis depuis longtemps un poète maudit

Puisque son inculture lentement m’a détruit,

Dès lors je me sens libre à révéler au monde

Que la France est pour moi une terre inféconde.

 

Cendrieux, le 18 septembre 2015

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