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Poèmes inspirés par l'Irlande -1

 

 

Nostalgie irlandaise

 

 

Mon cœur souffre d'un mal difficile à traduire

Depuis que me voilà revenu de Dublin,

Mon visage d'antan a perdu son sourire

Et je reste prostré, sans un mot, dans mon coin.

 

J'étais si bien là-bas sur la terre irlandaise

Noyé au sein d'un peuple accueillant, sympathique

Dans lequel, il est vrai, je me sentais à l'aise

Loin de tous les soucis dûs à la politique.

 

J'ai goûté à la paix dans ce monde tranquille

Qui a su préservé valeurs et traditions,

Puis qui est loin d'avoir cet esprit mercantile

Animant la plupart des gens de nos régions.

 

J'espère bien pouvoir y repartir un jour

Car mon pays, hélas!... ne fait plus mon bonheur,

Nos gouvernants sans foi causent mon désamour

Voyant notre nation qui sombre dans l'horreur.

 

 

Eire-France

 

 

Mon pays jusqu'alors grouillait de profiteurs

Qui n'avaient pour seul but d'amasser des fortunes

Mais, aujourd'hui, le sport a aussi ses tricheurs

Dont la moralité... des médias fait les unes.

 

Je me dissocie donc de mes compatriotes

Qui me font honte autant qu'ils m'inspirent l'horreur,

Je ne suis pas de ceux qui suivent les carottes

Car je conserve en moi un grand sens de l'honneur.

 

J'évoquais récemment mon voyage en Irlande

Et mon profond respect pour ce peuple accueillant;

Qu'on me chasse de France, aussi, je le demande

Pour aller où mon cœur vibre dorénavant.

 

 

Dublin, je t’aime

 

 

Je sens la nostalgie s'emparer de mon cœur

Lorsque je me revois circulant à Dublin

Qui faisant naître, en moi, une douce chaleur

Me donna le désir d'un retour très prochain.

 

J'ai découvert là-bas le vrai plaisir de vivre

Par l'accueil chaleureux qui nous fut réservé,

J'apprécie les valeurs comme le savoir-vivre

Qui ne sont plus de mise en France où je suis né.

 

Le charme enveloppant d'une ville magique

Qui allie la beauté à la chaleur humaine

A laissé dans mon âme une empreinte authentique

Qui me fait avouer : "Dublin, combien je t'aime!...

 

 

I love Ireland

 

 

Je suis parti de France à bord d'un grand oiseau

Pour aller m'exiler sur une douce terre

Où j'aimerais qu'un jour s'y trouve mon tombeau

 

Car, mon pays natal a perdu de son charme

Et la mentalité qu'il possédait naguère

Ce qui crée, en mon cœur, un véritable drame.

 

J'ai puisé dans le sein d'un univers celtique

Les forces et la puissance auxquelles j'avais besoin

Grâce au monde enchanteur et quelque peu magique.

 

Je me suis ressourcé dans la très verte Irlande

Qui reste désormais, le ciel m'en est témoin,

Tel un doux oasis précieux comme une offrande.

 

 

Le cœur en exil

 

 

Mon cœur bien malheureux a opté pour l’exil

Voyant ce qu’aujourd’hui est devenue la France

Dirigée par des gens la mettant en péril

De même que son peuple sombrant dans la souffrance.

 

Mon cœur ne peut rester, il préfère l’exil

Et briser tous les liens de sa terre natale

Dont chaque dirigeant ne voit que son nombril,

Non l’intérêt commun, pourvu qu’il se régale.

 

Mon cœur s’en va bien loin, il aime mieux l’exil

Pour rechercher la paix loin d’un monde en folie

Qui perd toute morale et marche sur un fil

Qui le mène tout droit jusqu’à l’ignominie.

 

Mon cœur s’est refermé pour vivre son exil

Loin de ces mécréants pourrissant l’horizon,

Cloîtré dans un abri en un monde subtil

Il pourra jouir, enfin, de sa libération.

 

Cendrieux, le 15th November 2010

 

 

Retour en terre d’Irlande

 

 

J’aimerais retrouver cette terre d’Irlande

Dont je garde l’empreinte au plus profond du cœur,

Puis voir des Leprechauns former la farandole

Qui transcende la vie, essaime le bonheur.

 

Ressentir à nouveau l’atmosphère magique

D’où s’exhale un parfum vraiment mystérieux

Qui provoque le charme de ce pays celtique

Où je me sens en paix, et où je suis heureux.

 

Je me suis attaché par un fil invisible

Au sol que j’ai foulé, depuis le premier jour,

Et je m’en suis épris, sans doute trop sensible,

Car je ressens pour lui un véritable amour.

 

Retourner sur cette île avant que je ne meure

Serait un beau cadeau offert par le destin,

Dans l’attente, je suis, je reste, je demeure,

Car qui sait si mon vœu verra le jour demain ?

 

Cendrieux, 12th June 2015

 

Textes et photos © by Jack Harris

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