

Poète de l'Amour et de la Paix
Ambassadeur Universel de la Paix
Jack Harris
Quelques extraits de son dernier ouvrage
"Voyages poétiques"
AVIS
A consulter également l'autre site de Jack Harris vous invitant à découvrir l'Irlande
http://harrisjack.wix.com/jack-harris
Lien direct en page contact, au bas de la rubrique Livres d'or


Troisième et dernière parution de 2015
"Préfacé par Fred Murray, "Voyages poétiques" est un livre de Format 14 x 21cm, qui comporte 178 pages.
ISBN 978-2-85946-162-1
Il s'agit d'une édition artistique hors commerce vendu uniquement par l'auteur qui a également réalisé l'impression et la reliure.
Chaque volume est vendu au prix de 20 €
Pour commander : harris.jack@wanadoo.fr
*******************************************************
Les noirs corbeaux
L’ombre des noirs corbeaux chargés d’obscurantisme
A encore une fois perpétré son forfait
Puisqu’elle ignore tout de ce qu’est l’humanisme ;
Ce n’est que dans le sang versé qu’elle se plaît.
L’esprit nauséabond qui anime ces fous
Semble sortir tout droit du gouffre de l’enfer,
Sous couvert de sa foi, il viole les tabous
Puis il s’en glorifie et s’en montre très fier.
L’on découvre jusqu’où la déchéance humaine
Peut atteindre à présent le plus bas des niveaux
Car la folie, dès lors, est vraiment souveraine,
Alors point de pitié pour tous ces noirs corbeaux.
Diesel
 
Hommage à toi Diesel, courageux combattant
Qui n’a pas hésité devant les terroristes
A affronter les armes en te précipitant
Pour enrayer l’action des maudits intégristes.
Hommage à toi Diesel, courageux serviteur
Qui nous a démontré ton immense courage
Et qui, ce triste jour, tomba au champ d’honneur.
Que ton nom soit gravé ainsi que ton image.
Hommage à toi Diesel, mon cœur est malheureux
Que tu nous aies quitté en cette circonstance,
Nous ne t’oublierons pas, compagnon valeureux,
Qui s’est sacrifié pour défendre la France.
Esprit vagabond
 
Mon esprit vagabonde et franchit la distance
Qui l’entraîne très loin des côtes de la France
Pour rejoindre un pays qui est cher à mon coeur
Puisque je puise en lui un infini bonheur.
Je me retrouve alors à Snem, puis à Tralee,
Pour un très court instant, le temps d’une envolée
Me voilà à Galway, mais je rejoins Leenane
Alors, à ce moment, sautant du coq-à -l’âne
L’arrêt à Waterford m’offre un tel horizon
Que mon être en entier se met au diapason
De cette immensité couverte de verdure
Où paissent les moutons libres dans la nature.
C’est un ravissement qui chamboule mon cœur
Au point d’être fatal à mon rêve enchanteur.
Je me retrouve ainsi dans la réalité
Au creux d"un vieux fauteuil, comme tétanisé.
Je voudrais
 
Je voudrais croire encore en la bonté humaine,
Dans toutes les vertus qu’on devrait posséder,
La réponse est hélas!... vraiment trop incertaine
L’homme est un prédateur. Nul ne peut le nier.
Je voudrais croire encore à la beauté des âmes
Qui aspirent à un but : essaimer de l’amour.
Autant, dans ce cas là , se jeter dans les flammes
Nous ne verrons jamais arriver un tel jour.
Je voudrais croire encore à une vraie justice
Qui rende des arrêts en tout point équitables,
Nous en sommes très loin. Elle est souvent complice
Par son aspect léger à punir les coupables.
Je voudrais croire encore à pouvoir être libre
De dire simplement ce que j’ai sur le cœur,
Or je dois me tenir toujours en équilibre
Pour ne pas encourir, de l’Etat, la rigueur.
Photographies
 
Quand un passé lointain remonte en la mémoire
On retrouve les pages ayant marqué l’histoire
De notre propre vie, celle qu’on a vécue,
Alors qu’on la croyait à jamais disparue.
Qu’il s’agisse de bons, ou de mauvais moments,
Tout remonte en surface, avec les sentiments
Qui furent ressentis au plus profond de nous,
Car quoique oubliés ils furent point dissous.
Nous avons des tiroirs dans le fond du cerveau,
Dont certains sont scellés pareil à un caveau
Que l’on ne peut ouvrir sans éprouver de craintes,
Que voir ce qui s’y trouve arrache quelques plaintes.
Mais on découvre aussi des souvenirs heureux
Qui peuvent provoquer des rires malicieux,
Et c’est avec bonheur lorsque l’on prend de l’âge
Que le passé est là pour rendre notre image.
Léthargie
 
En ermite je vis dans ce coin de la France
Qui est cause du fait de ma désespérance
Car, depuis des années, j’assiste à son déclin
L’amenant à subir un funeste destin.
Tous les politiciens, par leur inconséquence,
Par leur égocentrisme, aussi par imprudence,
Nous ont menés tout droit au point de non-retour
Interdisant l’accès pour faire demi-tour.
Unis par intérêt aux groupes financiers
Dont ils sont devenus eux-mêmes prisonniers,
Ils n’ont plus désormais pour sortir de l’ornière
Qu’à plonger notre peuple au fond de la misère.
Et nous les regardons sans oser réagir
Ce qui tend, quelquefois, à me faire frémir.
Le peuple, en vérité, n’a que ce qu’il mérite
En demeurant prostré devant l’ignoble élite.
Féerie
 
C’est une féerie que nous offre le temps
Quand l’ombre des nuages obscurcissent les champs
Poussé par les vents forts venus de l’Atlantique
Qu’éructe de très loin un être chimérique.
C’est une féerie car, à chaque saison,
L’Irlande sait offrir une telle moisson
De fleurs et de couleurs qui procure l’envie
De venir s’implanter pour y finir sa vie.
C’est une féerie quand dans la chaude ambiance
Que procurent les pubs où l’on chante, où l’on danse,
Où chacun fraternise et se laisse griser
Par une bonne humeur qu’on ne peut qu’apprécier.
C’est une féerie de villes, de villages
Que l’on croise aux détours de routes en virages,
Mais qui sont dispersés à travers la nature
Comme des oasis perdus dans la nature.
 
C’est une féerie quand mon rêve insensé
Peut m’éloigner d’ici où je suis attaché
Au fond d’une maison aux murs froids et austères,
Aussi froids que le sont, ici, les caractères.
Fin de vie
 
Si je devais un jour vivre comme un légume,
Qu’il n’y ait plus d’espoir, que je sois condamné,
Plutôt que de souffrir et que je me consume
Je veux que, dans ce cas, être euthanasié.
L’animal qui souffre on a pitié de lui,
On va le déposer chez le vétérinaire,
Une simple piqûre puis après, c’est fini,
L’on se sent malheureux, or c’est la chose à faire.
Maintenir à tout prix la vie à un malade
Devient de l’irrespect, même de la torture,
Puis, prétexter la loi est de la mascarade
Quand on livre des guerres sans la moindre mesure.
Je me demande bien où est l’humanité
Lorsqu’on abat des gens ne demandant qu’à vivre
Mais refuse au mourant le droit privilégié
D’un geste de bonté qui soudain le délivre.
A tous ceux qui s’opposent à abréger la vie
Ont-ils tant d’assurance sur leur futur destin ?
Qui pourrait affirmer qu’un jour la maladie
S’en viendra torturer leur esprit si mesquin ?
Grandeur mais décadence
 
"Qui veut avancer loin ménage sa monture"
Le proverbe dit vrai, alors on nous torture
Plutôt que nous tuer ; c’est bon pour le profit
Que l’on peut en tirer, et puis, ça nous suffit
Estiment tous les gens qui dominent le monde,
Dont la mentalité est tellement immonde
Qu’ils se voient dépourvus de morale et d’honneur
A tel point de savoir s’ils possèdent un cœur.
Qu’ils soient en politique, ou patrons d’industrie,
Ils semblent ignorer ce qu’est la modestie,
Pas plus que le partage ou bien l’égalité,
Peu leur importe au fond, puisqu’ils sont sans pitié.
Car seul comptent à leurs yeux la richesse, l’argent,
Et ils sont prêts à tout pour en avoir. Vraiment
Je plains ces miséreux privés de la sagesse
Qui se roulent dans l’or, mais aussi la bassesse
Quoiqu’ils n’ont de l’humain qu’une simple apparence
A l’esprit dévoyé par la concupiscence.
Je ressens du chagrin pensant à ces mortels
Lorsqu’ils comparaîtront aux pieds de l’Eternel.
Où va-t-on ?
 
Par manque de courage, et surtout d’inertie,
Nous voyons décliner, peu à peu, de la vie
Tout ce qui pourrait bien préserver la morale
Dans une humanité de plus en plus bancale.
Le respect s’évapore, il se perd, il s’envole
Tout comme dans les airs s’estompe la parole,
Et je trouve vraiment que c’est un grand malheur
Que l’homme ait égaré la vertu qu’est l’honneur.
Où sont les sentiments qui faisaient la noblesse
De tout individu respectant sa promesse ?
A qui veut préserver toute sa dignité
Doit subir sans arrêt des regards de côté.
Non, je ne comprends plus la civilisation
En pleine décadence, et dont l’agitation
Plutôt que progresser s’en va faire l’inverse
Empruntant une voie éminemment perverse
J’ai le blues
 
J’ai le blues en songeant à la lointaine Irlande
Qui verse dans mon cœur de la mélancolie,
J’aimerais tant pouvoir me trouver dans la lande,
Respirer son air pur lors de ma flânerie.
J’ai le blues qui me vient quand j’entends la musique
Qui peut sans prévenir faire vibrer mon âme,
Cela me fait l’effet d’être un peu euphorique
Tout en devant subir le sentiment d’un drame.
J’ai le blues en voyant au fond de ma mémoire
Les images que j’ai pieusement conservées,
Et qui sont le reflet rappelant mon histoire
Au cours de mes voyages et de mes échappées.
J’ai le blues et je sens que coulent sur ma joue
Quelques larmes salées échappées de mes yeux
Revivre ces instants, il faut que je l’avoue
Est l’unique moyen pour me sentir heureux
Ma bougie
 
J’ignore tout du temps qu’il reste à ma bougie
Avant de voir, un jour, s’en éteindre la mèche,
C’est pourquoi il me faut profiter de la vie
Car je suis en sursis, alors, je me dépêche.
Parfois je sens, sur moi, un étrange regard
Qui guette le moment qui sera favorable
Pour s’en prendre à mon corps et le mettre au placard.
Je me méfie de lui tant il est détestable.
L’affreuse dame en noir qui tient sa faux en main
Travaille jour et nuit, sans même s’arrêter,
Elle aime se nourrir avec le sang humain
Et personne ici-bas n’osera l’affronter.
J’espère qu’elle aura, pour moi, une faveur
En me laissant encor quelques années de plus
Avant de m’entraîner au musée de l’horreur,
Là où je finirai parmi les détritus.
Retour vers le passé
 
Il m’arrive parfois de tourner quelques pages
Du livre qui, en moi, recèle des images
Sur mes amours d’antan, mes amours de jeunesse
Qui eurent, de ma part, de nombreuses promesses.
J’ai oublié des noms par la force du temps
Car depuis sont passés de multiples printemps,
Mais je conserve encore au fond de ma mémoire
Des visages ingénus partageant mon histoire.
Nous voulions profiter du temps de la jeunesse
Pour vivre pleinement. C’était notre richesse
Nous étions un peu fous en agissant ainsi
Pourtant c’était si bon. Je l’avoue aujourd’hui.
Que sont donc devenues les chères prétendantes
Qui ont participé à nos fêtes galantes ?
Je ne pourrais répondre à semblable question
Or mon cœur, cependant, déborde d’émotion.
Naissance
 
Je ne vins pas au monde à l’ombre des berceaux
Mais dans un atelier de maroquinerie
Où il flottait dans l’air quelques relents de peaux
Et puis de colle forte. C’était la pénurie
Car nous étions alors en pleine occupation.
Or, quand ma mère enceinte, au retour de l’exode
Trouva les allemands grouillants dans la maison
Il y eut un accord pour qu’elle s’accommode
D’occuper tout l’étage avec mes grands parents,
Sur une décision prise par l’officier
Qui se montra humain, usa de sentiments
Lorsqu’il sut que mon père demeurait prisonnier.
Que ceux qui, à présent, sont dans des lits douillets
Qui ont droit au confort, à la sécurité,
Auront bien mieux à faire en se montrant discrets
Plutôt que de se plaindre envers la société.