

Poète de l'Amour et de la Paix
Ambassadeur Universel de la Paix
Jack Harris
Quelques extraits du premier ouvrage paru en 2015 sous le titre :
"Du coq à l'âne"
Tentative d’approche
 
Oh !... ma très chère amie, ne soyez point farouche
Si mes lèvres, parfois, sont près de votre bouche
Et si ma main câline approche votre corps
Si doux à caresser. Que diriez-vous alors
Si je restais distant, raide comme un tronc d’arbre,
Insensible à rester sans saisir votre charme ?
Vous penseriez bientôt que je suis peu galant
Pour ne pas dire un mufle ignoble et outrageant.
Je sais qu’au fond de vous le désir vous habite
Mais vous le retenez, lâchez-vous donc de suite
Car la vie est si courte, il faut en profiter
Aussi, n’attendez plus, donnez-moi un baiser.
L’humain
 
L’humain est en conflit sur toute la planète
De par son ignorance à ne savoir aimer,
Il n’a rien dans le cœur, pas plus que dans la tête,
Et de par son orgueil il reste prisonnier.
L’humain ignore tout de ce qu’est la Sagesse
Cette grande vertu qui changerait sa vie,
En qui il trouverait une immense richesse
Car son âme serait aussitôt embellie.
L’humain préfère opter pour dominer le monde
Puisque par vanité il se croit supérieur,
Il n’imagine pas qu’il est un être immonde
Se complaisant du fait qu’il est un prédateur.
L’humain est vil et sot. Or je suis de sa race
Pourtant, contre mon gré, je dois subir la honte
Vu que de mes défauts je relève la trace
Et qu’avec mon esprit, dès lors, je me confronte.
Code de conduite
 
Il est tant de chauffards circulant sur nos routes
En toute impunité car sans être arrêtés,
Les gendarmes sont là prétend-on, j’ai des doutes
Ou alors, si c’est vrai, c’est qu’ils sont bien cachés.
Car lorsque je circule en nos zones rurales
Bien trop de conducteurs se montrent imprudents,
Ils ne respectent rien, ce qui est un scandale
Puisqu’ils provoquent hélas !... bon nombre d’accidents.
Abus de la vitesse ou autres infractions
Tous ces fous du volant sont des gens dangereux
Qui se moquent du code au risque de sanctions
Qui ne les frappe pas, ce qui est malheureux.
J’ai vu tant de blessés, tant de morts en chemin
Qu’il est de mon devoir de vous crier : Prudence !...
Puis gardez à l’esprit que souvent le destin
Peut vite vous placer à bord d’une ambulance.
La force du destin
 
Le caractère humain est si souvent volage
Que reposer sur lui s’avère dangereux,
Ce qu’il affirme un jour envers son entourage
Peut produire demain un effet malheureux.
Prétendre aimer quelqu’un jusqu’à son dernier jour
Se veut une promesse amenant au bonheur,
Mais bien des sentiments après un long détour
Dispensent aussitôt les affres du malheur.
Car nul ne peut prévoir, connaître l'avenir
Malgré notre désir de bonne volonté,
De nombreux aléas empêchant d’aboutir
Au projet dont jadis nous avions tant rêvé.
Ainsi donc est la vie, nul ne peut s’y soustraire
Pas plus que nous pouvons régir les lois du temps
La force du destin devient notre adversaire
Lorsqu’elle veut sur nous peser à contretemps.
Exode
 
J’ai fui un univers qui devenait trop sombre
Pour un monde lointain qui vous est inconnu,
Ayant jeté ma peau je ne suis plus qu’une ombre
Ce qui fait qu’à jamais je serai reconnu.
J’ai déserté un monde allant vers son déclin
Puisque, privé d’amour et de toute sagesse,
Il tournait ses regards, ce n’était pas malin,
Sur un unique but : sa quête de richesse.
J’ai délaissé la terre qui m’avait accueilli
Mais où la pollution a causé des ravages
A tel point qu’elle n’est devenue aujourd’hui
Qu’un infecte cloaque peuplé de marécages.
J’ai ainsi échappé à ce lieu infernal
Où, tout à sa folie, l’humain se fait la guerre
Puisqu’il ne ressent plus le moindre sens moral
Et qu’il condamne ainsi sa planète : la Terre.

Première parution de 2015

Du coq à l’âne
ISBN-978-2-85946-160-7
Ouvrage de poésie paru en mars 2015
131 poèmes regroupés sur 208 pages
Edition artistique hors commerce.
en vente exclusive chez l'auteur au prix de 20 €
Pour commander : harris.jack@wanadoo.fr
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Souvenirs d’enfance
 
J’ai souvenir de la campagne
Lorsque j’avais juste dix ans
Et puis du haut mat de cocagne
Où tentaient de grimper les grands.
J’ai conservé toujours l’odeur
Des blés coupés lors des moissons,
Du bruit des faux sous la rigueur
De bras vaillants dans leurs actions.
Je vois aussi les tas de gerbes
Qui s’entassaient parmi les champs,
Que des mains de femmes superbes
Pouvaient lier en peu de temps.
J’aimais courir dans la luzerne
Où voletaient les papillons ;
Nous étions loin du temps moderne,
Ce temps maudit que nous vivons.
Nous entendions monter les rires
Tandis qu’avançait le travail
Parfois c’était de vrais délires
Poussés devant l’épouvantail.
C’était le temps de mon enfance,
Le temps lointain de ma jeunesse,
Un temps heureux lorsque j’y pense
Car l’homme était plein de sagesse.
Terre d’Irlande
 
Mon cœur reste attaché à la terre d’Irlande
Dont je garde l’empreinte au sein de mon esprit,
Les images gravées dansent une sarabande
Tout en me laissant là , à rêver et contrit.
J’aimerais tant pouvoir m’exiler sur cette île
Pour vivre mes vieux jours avec l’âme tranquille,
Entre un lieu solitaire et un peuple amical
Qui sut fort me charmer par son côté jovial.
Je ne peux dire autant du beau pays de France,
Pays que j’ai servi toujours avec constance
Mais ne m’a en retour donné qu’ingratitude
Sans compter son mépris pour ma sollicitude.
A présent, je dois rien à mon pays natal
Qui au lieu de m’aider m’a fait beaucoup de mal
Puisque je fus l’objet, trop souvent, d’injustices
Masquant la vérité quand triomphaient les vices. 
Je me suis efforcé d’être un homme d’honneur,
De respecter les lois, ce qui fit mon malheur
Puisque la corruption règne au plus haut étage
De nos institutions, ce qui me met en rage.
La vérité
 
Je sais que l’on m’en veut pour ma grande franchise
Dénonçant les travers de notre société,
Agissant de la sorte est-ce de la bêtise ?
Non, je n’accepte pas de rester muselé.
La vérité est pure et doit sortir du puits
Même si, pour cela, souvent elle dérange,
Refuser de l’admettre est, selon mon avis,
Perpétuer le fait qu’on est loin d’être un ange.
La vérité fait peur à ceux qui sont coupables
D’un crime, d’un délit, d’une malversation,
Ils cachent leur forfait sous les nappes des tables
Dans l’espoir que personne y fera attention.
Se conduisant ainsi, ils ont de leur conscience
Une piètre opinion, un bien pâle reflet,
Je ne peux envier leur triste expérience
Transformant l’être humain en un vulgaire déchet.
*
Jack Harris dans la cabine du ferry Oscar Wilde lors du retour de son voyage en Irlande en septembre 2015