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Quelques extraits de son ouvrage

"Voyage à travers la poésie"

AVIS

A consulter également l'autre site de Jack Harris vous invitant à découvrir l'Irlande

http://harrisjack.wix.com/jack-harris

Lien direct en page contact, au bas de la rubrique Livres d'or

Seconde parution de 2015

 "Voyage à travers la poésie" est un ouvrage de 180 pages dans lesquelles sont regroupés 123 poèmes. Ouvrage hors commerce, de fabrication artistique entièrement réalisé par les soins du poète. ISBN-978-2-85946-162-1

En vente exclusive chez l'auteur.  20€ + frais d'expédition

Pour commander : harris.jack@wanadoo.fr

Waterville

 

Je me sens exilé sur la terre de France

Car mon cœur est bien loin, à mon grand désespoir ;

L’océan est si vaste et je n’ai pas la chance

D’échapper à ce lieu qui est mon purgatoire.

 

Je ferme donc les yeux et revois Waterville

Où mes pas m’ont porté par un très doux matin,

Là-bas j’y ai trouvé, en errant dans la ville,

La très belle statue du vieux Charlie Chaplin.

 

Les maisons colorées donnent à ce village

Un semblant de chaleur sous les nuages bas,

Puis un air de gaieté charmant qui se dégage

D’un pub qui se trouve plus loin en contre-bas.

 

Alors que ma pensée va sur le littoral

Qui offre des décors tellement merveilleux,

Tout s’estompe, s’éteint ; à ce moment un mal

Vient tout briser en moi, et me rend malheureux.

 

 

Triste constat

 

J’aimerais pouvoir croire en un monde meilleur

Mais l’actualité me fait souvent très peur

Car tout ce que j’entends n’est que haine, violence,

Dans le monde et, aussi, dans le pays de France.

 

Je n’ai guère d’espoir en la sagesse humaine

Dont la perversité atteint un tel domaine

Que semble disparu tout noble sentiment

Ayant cédé devant l’ivresse de l’argent.

 

L’égoïsme est patent, quant aux rumeurs de guerre

Elles font plus de bruits que le fait le tonnerre,

Au point que nos espoirs sombrent dans l’utopie

Et que croire en l’humain devient une folie.

 

 

Ô tu pleures mon cœur

 

Ô tu pleures mon cœur sur l’Irlande lointaine

Et il n’est point aisé de fermer la fontaine

Qui déverse des flots puisés dans le chagrin

D’un amour esseulé, privé de son béguin.

 

Ô tu pleures mon cœur car tu te désespères

Ne sachant si la vie te fera revenir

Dans le Connemara où poussent les bruyères

Dont tu gardes en mémoire un si beau souvenir.

 

Ô tu pleures mon cœur sur ton sort malheureux

Car tu te sens privé, bien que tu gardes encor’

Au plus profond de toi tous les instants heureux

Qui constituent vraiment ton unique trésor.

 

 

J’ai refermé...

 

J’ai refermé à clé ma porte sur le monde

Depuis que la morale à présent moribonde

Ne peut nous apporter aucune garantie

Sur ce qu’il adviendra bientôt de notre vie.

 

J’ai refermé ma foi à toutes les promesses

Que des gens bienveillants, usant de nos faiblesses,

Nous font dans leurs discours espérant être élus,

Tous en sachant fort bien qu’ils nous feront cocus.

 

J’ai refermé mon cœur sur la bonté des hommes

Qui s’avancent beaucoup mais qui sont économes

A l’instant pathétique où survient le partage

Arguant qu’ils ont subit un très mauvais passage.

 

J’ai refermé mon âme à l’encontre de ceux

Qui m’ont fait tant de mal que j’en fus malheureux,

Mais que je plains au fond pour leur sort misérable

Car leur état d’esprit est vraiment trop minable.

 

 

J’ai mal pour toi ma France

 

J’ai mal pour toi ma France

 

Pays des libertés qu’es-tu donc devenu ?

Tu sombres dans l’horreur. Je ne reconnais plus

Le droit de s’exprimer sans encourir la peine

De se voir condamné pour suspicion de haine.

 

J’ai mal pour toi ma France

 

Pays d’égalité pour tous les citoyens

Je crie à l’imposture à l’égard de vauriens

Qui s’accaparent tout, pillent la nation

En débordant d’orgueil car privés de sanction.

 

J’ai mal pour toi ma France

 

Pays dont la devise est la fraternité

Mais qui s’oublie souvent dans la réalité.

L’on y voit tant de gens qui souffrent en silence

Quand d’autres plus aisés n’ont aucune clémence.

 

J’ai mal pour toi ma France

 

Pays, mon cher pays qui m’a donné le jour,

Pays que j’ai servi toujours avec amour

Pourquoi as-tu trahi toutes mes illusions

Et brisé de l’amour toutes ses attentions ?

 

J’ai mal pour toi ma France

 

Pays qui à présent ne m’offre plus d’attrait

Si je devais un jour dépeindre ton portrait

Là je pourrais brosser parmi divers tableaux

Un visage bouffi recouvert d’oripeaux.

 

 

Irlande bien-aimée

 

Je voudrais parcourir la campagne sauvage

Où vivent en liberté les troupeaux de moutons,

Il est fini, là-bas, le temps de l’esclavage

Sans doute est ce pour ça que les gens sont si bons.

 

Que j’aimerais flâner près de ces lacs tranquilles

Miroitant dans leurs eaux les nuages qui passent,

Puis ressentir les vents me prenant aux chevilles

Pour mieux m’envelopper de souffles qui m’embrassent.

 

Retrouver pour un temps la nature paisible

D’un étrange pays que peuplent les légendes

Qu’elles soient vraies ou non, moi j’y suis très sensible

Et me laisse emporter aux pas des sarabandes.

 

Oui, demeurer au cœur de l’Irlande si verte

Et ne plus la quitter jusqu’à mon dernier jour,

J’ignore si un jour j’aurai la chance offerte

De retourner là-bas sans espoir de retour.

 

 

 

 

Ci-dessus : Jack Harris lors d'une visite à Dublin en octobre 2009

Ecoutez les morts

 

Écoutez bien les morts quand ils parlent aux vivants,

Qu’ils nous disent: Aimez-vous, ne soyez pas méchants

Tant ils ont des regrets des maux qu’ils ont semés

Car ils ne peuvent plus effacer leurs péchés.

 

Ils errent, malheureux, au fond d’un purgatoire

Dans l’attente qu’un jour soit jugée leur histoire

Où sera programmée leur peine, leur sentence,

Car aucun avocat ne pendra leur défense.

 

Ils devront se plier aux ordres du Grand Juge

Qui leur désignera un ultime refuge

Qui sera fait de paix pour les plus innocents,

Quand les mauvais larrons vivront dans les tourments.

 

Par cela je me dis que la vie de misère

Que je mène ici-bas quelque part m’exonère

À devoir supporter un jour, dans l’avenir,

L’angoisse d’une errance qu’il me faudrait subir.

 

 

Dans l’intimité

 

C’est dans l’intimité que ton cœur et mon cœur

Un jour se sont unis emportés par l’élan

De l’amour qui laissait entrevoir un bonheur

Rare comme celui illustrant un roman.

 

C’est dans l’intimité que nous avons uni

Nos mains l’une dans l’autre en faisant le serment

Que notre amour vivrait sans que jamais l’ennui

Ne puisse provoquer un quelconque incident.

 

C’est dans l’intimité que nous avons construit

Avec une constance et beaucoup de courage

Un petit nid douillet bien loin de tout conflit

Car nous avons tenu une conduite sage.

 

C’est dans l’intimité que nous avons vécu

Et mené notre vie en usant de tendresse.

Pour tous deux, aujourd’hui, le temps est suspendu

Avec l’amour présent au seuil de la vieillesse.

 

 

Le survivant

 

Je suis le survivant d’un monde qui n’est plus

Car il s’est dilué en traversant les ans,

Avec difficulté dans ce monde confus

Je dois m’organiser puisque je suis dedans.

 

Les mœurs ont bien changé, la morale s’efface,

Puis où sont donc passés la fierté et l’honneur ?

Le bel esprit humain a muté. A sa place

Est né un être froid, dépourvu de chaleur.

 

Dans ces robots de chair privés de sentiment

Qui s’exploitent l’un l’autre, usent de perfidie,

S’affrontent en des combats aveuglés par l’argent,

Valeur très malfaisante entraînant la folie.

 

Que suis-je venu faire en ce désert sinistre

Où tout est pollué, tant les airs que les eaux ?

Les terres étant placées dans le même registre

Les hommes désormais préparent leurs tombeaux.

 

J’aimerais retourner au siècle des Lumières

Où l’art avait un sens, comme l’architecture,

L’on possédait alors de plus nobles manières

Car la raison était, en ce temps, moins obscure.

 

 

Terroristes du califat

 

Quelques illuminés, des fous, des fanatiques,

Pour de simples raisons dites idéologiques

Défient l’humanité en usant d’actions

Terroristes touchant de nombreuses nations.

 

Ils attentent à la vie d’innocentes victimes

Puis ils se glorifient du forfait de leurs crimes

Car ils sont animés par un instinct bestial

Froid et calculateur qui est antisocial.

 

Dans leur aveuglement, leur rage destructrice,

Tout est anéanti, créant un préjudice

Envers le patrimoine artistique du monde

Qu’ils voudraient effacer de notre mappemonde.

 

Noyés dans le délire auquel ils se complaisent

Leurs vues sont erronées, les nôtres leur déplaisent

Et pour cette raison simpliste, arriérée,

Toute voix qui s’exprime est alors condamnée.

 

Chaque être épris d’amour, ainsi que de bon sens,

Doit se mobiliser pour contrer le non-sens

Des nombreux prétendants à un ordre nouveau

Qui ont un petit grain en guise de cerveau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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